Rosa a fait ses valises
De nouveau une belle saison passée. C’est toujours triste de devoir quitter la chère petite maison d’été où régnera la solitude , comme Virginia Woolf l’a si poétiquement exprimé dans ‘La Promenade au phare’ lorsqu’elle peint la maison d’été vide :
‘C’est ainsi que régnaient la douceur et la solitude et ensemble elles prenaient l’aspect d’une forme d’où la vie s’est retirée, solitaire comme un étang aperçu le soir dans le lointain de la fenêtre d’un train, et qui disparaît si vite dans la pâleur du soir que c’ est à peine si notre regard l’a dépouillé de cette solitude. Le calme et la douceur se donnaient la main dans la chambre et même l’irruption du vent et les airs doux et tenaces des airs chantés par la mer, qui au milieu des pots et des chaises recouvertes de leur housse soufflaient, insistaient et répétaient leurs questions : ‘Allez-vous faner ? Allez- vous périr ?’ perturbaient à peine cette paix, cette indifférence, cet air de pure intégrité, comme si la question qu’ils posaient n’avait à peine besoin de réponse : nous demeurons.’
Au revoir, chère et douce petite maison. Et toi aussi, tu demeures.
Another beautiful season gone by. It is always sad to have to leave
the beloved little summer house where solitude will reign
as Virginia Woolf expressed it so poetically in 'To the Lighthouse'
when she paints the deserted summer house.
See you again, dear and sweet little house.
And you too, you remain.